Devant les nombreux défis de l'Arménie, il importe de résoudre
les problèmes les plus urgents. La diaspora ne porte pas la
mission d'intervenir dans la politique du pays comme font
certains intellectuels et associations.
Mais il est normal
qu'elle ait une vision des réalisations souhaitables telles :
-une démarcation définitive des frontières de l'Artsakh pour
éviter de nouvelles pertes de vie.
-Une période de grâce accordée au gouvernement actuel pour
déclencher des élections après un apaisement relatif des
passions.
-Un remaniement ministériel formé de technocrates non
politisés.
-Neutralisation de l'agitation de l'ordre public par la foule qui
éveille des soupcons quant à sa génèse.
Les dix-sept formations politiques qui réunissent 5,000 a 6,000
manifestants dans la rue ne représentent aucune force politique.
Le parti le plus substantiel, la FRA (Fédération Révolutionnaire Arménienne , ndlr)
avait obtenu aux élections
municipales d'Erevan, en 2018, 5882 voix soit 1.62% des
électeurs.
La nouvelle génération et les élèments sains de la FRA doivent
remettre en cause la politique de la direction, guidée de
l'exterieur, compte tenu de leurs réalisations dans le domaine
educatif et culturel au sein de la diaspora.
Ce que nous savons et réalisons que le conflit entre Arméniens
et les turco-azeris est une bataille de la civilisation helleno-
judeo-chrétienne contre des musulmans radicaux animés d'une
ardeur panturquiste que témoigne également l'intelligentsia
occidentale.
Suivons donc les paroles de Jesus "Ne faites pas de la maison de
mon Père une maison de trafic" (Evangile St Jean 2:16) et élevons notre croix
et exigeons justice , et chassons celui qui
usurpe les fondement de notre foi et culture, avec ses acolytes.
Qu'ils prêchent l'Evangile plutôt que la psychanalise et arrêtent
les pratiques commerciales et financières. Tenant compte de la situation
en Arménie cette action sera plutot menée dans la diaspora car quelque chose
est pourri dans le Royaume à 20 kms
d'Erevan…
Zaven Gudsuz
zaven471@hotmail.com
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